SEPTEMBRE - OCTOBRE 2009.

Du 24 septembre au 10 octobre 2009, une nouvelle réalisation caritative est à mettre au compte de S.P.R.E.. Elle s'est déroulée comme suit :

Les conditions climatiques et routières étaient au maximum du satisfaisant, aussi rien de plus ne peut être dit à ce sujet.

-Le 24 au soir, à PARIS, rencontre avec l'ancien Président de la République Monsieur V. GISCARD D'ESTAING à qui j'ai rapporté le travail fourni par notre association à la Roumanie, ce depuis longtemps. Celui-ci nous a félicités et encouragés à poursuivre notre vocation en précisant que la France avait été toujours présente au côté de ce pays frère. Il m'a indiqué que pendant ses hautes fonctions présidentielles il avait eu à mener des interventions auprès du pouvoir de l'époque et que toutes avaient connues des fins positives.

  

-Arrivée le samedi 26 à SURDESTI, sans problème...!!!

-Dimanche 27, à BAIA MARE, nous récupérons Lucie FAVROU et Céline GENESO (les 2 élèves infirmières de l'école de Poitiers) qui, après un voyage de 33 heures semblent en forme.

-Lundi 28, accompagné des deux stagiaires, direction l'Hôpital de BAIA MARE, où la présidente des Infirmières -Madame TOTOREAN - et l'adjointe au chef de service de pédiatrie - Docteur POPA - nous attendent. L'accueil est chaleureux, présentations en règle, puis visite des services. Le soir Lucie et Céline, nous confierons leur étonnement et leur plaisir de cette première journée découverte, ainsi que de la chaleur humaine, confraternelle, qui leur a été réservée.

 

L'après-midi, j'ai déjà deux rencontres avec des journalistes locaux qui m'interrogeront sur cette nouvelle action pour "faire un papier". Après distributions de couches et de paires de chaussettes de contention.

- Mardi 29, réunion à la mairie de FARCASA, qui souhaite que des apprentis Français en électricité viennent faire des stages en entreprises dans cette localité.

- Mercredi 30, distribution de consommables de soins pour les ulcéreux à MAGURENI.

-Nous faisons la connaissance de Théo habitant DOBRIC, qui suite à un accident de la route voilà plus de 13 ans est paralysé des membres inférieurs. Il possède un fauteuil roulant, qui n'en est plus un depuis longtemps et nous le changeons contre un neuf qui présente, quand même, beaucoup plus de confort que son "antiquité". Nous lui laissons aussi une chaise percée "Montauban". Sa maman, en pleurs, nous remercie chaleureusement.

 

-Sans suit, une nouvelle réunion municipale. Cette fois-ci c'est GROSII TIBLESULUI qui nous reçoit. Nous déchargeons les 15 cartons de produits divers de santé, consommables et matériels pour le dispensaire (le détail serait trop long à écrire), le fauteuil roulant (neuf), 3 déambulateurs (neufs), 12 paires chaussures neuves (enfants et adultes), couches pour adultes, 3 équipements de football (chasubles,2 ballons et paires de chaussettes).

 

-Jeudi 1er octobre, à MAGURENI nos 2 auxiliaires de santé prodiguent ,à domicile, des soins et des conseils auprès des ulcéreux, qui sont très étonnés de cette attention particulière et qui confiants se laissent soigner.

-Direction COPALNIC MANASTUR, où nous offrons les mêmes choses qu'à Grosii Tiblesului, appareils et nécessaires pour les diabétiques et en plus il y a les cahiers, trousses, équerres, gommes, crayons de couleur et stylos qui ont été offerts par les collégiens du CES St JEAN de GUIDEL

 

-Vendredi 2, ce sont 2 fauteuils roulants, non pliables et des accessoires qui sont laissés à l'hôpital psychiatrique de BAIA MARE. La directrice de cet établissement sollicite notre aide pour le futur, car son établissement ne semble pas être trop doté de ce genre de matériel.

-C'est ensuite le centre hospitalier de Baia Mare, qui se voit offrir 28 cartons de produits divers, consommables de soins et matériels divers.

 

Les services bénéficiaires sont : la chirurgie, l'urologie, soins et pansements, d'orthopédie (atèles),

de maternité (10 petits lits coques, transparents avec matelas et un meuble-table à langer y prennent place).

 
 

et de pédiatrie ( pèse-bébé neuf et fauteuils roulants enfants)

Bien sûr je n'oublie pas que du 28 septembre au 24 octobre se déroule le stage de nos étudiantes françaises.

-(NB : je ne fais pas non plus ici, l'inventaire des cartons cela serait trop long et fastidieux.....!!).

-Nous visitons rapidement notre petit copain de CARBUNARI et lui donnons un fauteuil roulant pour enfant. Mieux adapté pour ses déplacements à l'intérieur de la maison.

-Samedi 3 Réunions avec :

- le maire de CERNESTI, qui reçoit 2 jeux de maillots de foot*, 1 ballon neuf*, 1 déambulateur neuf, appareils et nécessaires pour les diabétiques, couches pour adultes.

- le maire de BAIA SPRIE, même dotation que ci-dessus, des produits d'hygiène sanitaire et de désinfection sont destinés à l'hôpital de cette ville.

- Un malade grabataire (amputé) de TIRGU LAPUS perçoit un fauteuil roulant (neuf) et des couches.

- Des nouveaux soins à domicile sont donnés par Lucie et Céline à Magureni.

 

- Le maire de COPALNIC MANASTUR, nous attend pour nous faire visiter la bibliothèque. (Il souhaite que 10 ordinateurs habillent cet endroit, afin que les élèves ou mêmes les particuliers puissent venir y travailler.) et l'école toute fraîchement repeinte grâce à la peinture offerte par l'association (octobre 2008.)

- Distribution de matériel pour les diabétiques.



Nous nous rendons ensuite à BERINTA (village administré par Copalnic)nous visitons aussi l'école (grand volume!!) le maire nous conduit vers une petite maison, vieille, délabrée et pourtant habitée. Là, une jeune femme nous attend. Elle a dans ses bras son fils de 4, 5, 6 ans ou plus, qui est entièrement paralysé. Qui ne peut même pas se tenir assis. C'est au prix d'un énorme effort qu'elle pose dans l'herbe ce petit corps mort. Seuls les yeux de l'enfant semblent nous regarder, mais nous voient-ils vraiment??? Nous donnons un fauteuil roulant pour enfant sur lequel il faudra mettre un système qui empêchera le petit de tomber au sol. Je suis, une nouvelle fois, mis en face de cette réalité atroce où des personnes isolées, pauvres, complètement délaissées par le Pouvoir Central . Ici il est parfaitement clair que ce cas n'intéresse véritablement PERSONNE. Et combien sont-ils dans ces conditions dans ce pays ?

- Sachez qu'un retraité ayant cotisé à la caisse de maladie toute sa vie, ne peut recevoir gratuitement, comme prévu, des médicaments et soins. Malgré une très maigre pension et lorsque la maladie frappe il sera OBLIGE de payer. Pensez une seule seconde à notre action désintéressée auprès de tous les malades de cette région et l'espoir qu'elle représente.....!!!!

QUI POURRAIT CROIRE QUE NOUS AURIONS LA LÂCHETÉ DE LES ABANDONNER A LEUR SORT ???

- Dimanche 4, le silence méprisant du maire de SISESTI (non réponse à notre LETTRE DE DONATION) nous oblige, dans l'intérêt des malades à demander aux prêtres leur assistance afin de nous procurer une salle afin que les distributions des appareils de contrôles de la glycémie, ainsi que les bandelettes et auto-piqueurs confiés par le Laboratoire ROCHE soient remplies,couches pour adultes données aussi, de même qu'à SISESTI.

Assistés des infirmières et de mon fidèle ami Gavril COSTIN, notre mission est accomplie à l'école de CETATELE pour les diabétiques des villages de PLOPIS - CETATELE et de SURDESTI.

et à SISESTI, pour ceux de NEGREIA - DANESTI - BONTANEI et SISESTI.

- Réunions avec :

-le maire de COAS qui recevra le Lundi 15, les articles identiques à ceux des 2 autres mairies précitées**. Nous visitons le village en sa compagnie plus celle de la directrice de l'école (186 élèves).

-Elle voudrait équiper la maternelle avec des petites chaises et des petites tables et nous le fait savoir gentiment.

- le maire de SAPANTA, dont le village se verra offrir en avril 2010, un camion de lutte contre les incendies destiné aux pompiers volontaires locaux.

- N'oublions pas que outre les hectares de forêts qui abritent une biodiversité importante reconnue et classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO, le "Cimetière Joyeux" est lui aussi référencé auprès de cet organisme.

- Mardi 6, nous retournons voir l'enfant de BERINTA, car j'ai été extrêmement et profondément touché par les efforts énormes, permanents de sa maman et de l'amour qu'elle lui porte. Cette femme qui souffre arbore un très beau sourire à notre encontre. Je crois qu'il faudra avoir un suivi sérieux et durable avec eux.

- L'après-midi, 2 cartons de produits dentaires prennent la direction du cabinet de stomatologie du dispensaire de COAS. Le maire me précise que le dentiste avec ce don, procédera tous les mardis des mois d'octobre et de novembre à des examens dentaires gratuits sur TOUS LES ENFANTS DU VILLAGE.

- Réunion avec la médecin du dispensaire de CHECHIS qui sollicite un échographe pour ses patients.

- Les 7, 8 et 9 octobre sont réservés au voyage retour, rien de particulier n'est à signaler.

CONCLUSIONS :

- Certainement cette nouvelle action est pleinement réussie.

- 17 villes et villages ont pu bénéficier des actions de S.P.R.E.

- Lucie et Céline remplissent admirablement leurs tâches. Elles sont ,déjà, professionnelles, assidues, ponctuelles, curieuses, émerveillées, disponibles, affables. Un vrai plaisir de les voir évoluer de la sorte. On ne peut que s'enorgueillir de posséder ce genre de jeunes femmes dans le domaine de la santé en France....!!!!

- Il y a encore beaucoup de travail à réaliser dans le Maramures et il est loin d'être fini, hélas....!!!

- C'est BUCAREST qui est dans l'Union Européenne pas la ROUMANIE, du moins pas encore ....!!!!!!!

- Impressions de Lucie et Céline sur la découverte de la Roumanie.




- SOMMAIRE

I) Le système de santé

a)La prise en charge globale du patient

b) Hygiène

c) Particularités

II) La vie quotidienne

a) coutumes

b)mœurs

INTRODUCTION

- Nous avons effectué ce troisième de stage de deuxième année dans les Maramures, région de Roumanie. Cette expérience a été pour nous riche en découvertes et très formative Ainsi, au cours de ce stage, nous avons été confronté à un système de soin évidemment différent du notre tant pas la prise en charge globale du patient ,que par l‘hygiène et bien d’autres aspects. En parallèle, nous avons découvert de nouveau modes de vie, coutumes et mœurs. C’est pourquoi nous tenons à ce jour à partager notre expérience.

I) Le système de santé

A) La prise en charge globale du patient

Dans un premier temps nous souhaitons aborder la prise en charge globale du patient car en effet cela nous semble être un point essentiel à aborder.

Nous avons pu observer que, en ce qui concerne l’accueil du patient au sein du service, l’accent est mis plus sur l’aspect médical que social. Le recueil de données tel que température, poids,taille… est similaire voir même plus affiné qu’en France. En outre le recueil de données concernant la vie sociale de la personne (profession, lieu de vie, prise en charge financière…) est quant à lui moins complet.

En pédiatrie, les mères ne sont pas invitées dans le soin apporté aux enfants comme pour la réassurance de L’enfant. En effet elles restent maintenues à l’écart et reçoivent très peu d’information quant à la pathologie de leur enfant et sur les suites données à la prise en charge. Cependant nous avons pu observer qu’elles sont sollicitées pour les gestes quotidiens au près de leur enfant et donc leur autonomie conservé ( bain de l’enfant, alimentation, change et même ménage de la chambre à leur départ).

D’autre part, du point de vue de la prise en charge psychologique du patient, nous avons pu observer au cours de ce mois que cette dernière tenait une faible place dans le soin infirmier. Par exemple, la prise en charge de la douleur est quasi innexistante. En effet, dans le service de chirurgie générale, il n’y avait pas d’attentions particulières prêtées à la douleur ressentie par les patients( pas d’échelle d’évalutaion de la douleur…).Les patients quant à eux,expriment très peu leur douleur(peu de plaintes);par exemple en jour 1 post-opératoire(laparotomie), seuls des antalgiques de pallier 1 sont prescrits.

Malgré la bonne volonté des soignants, le manque de formation et de matériel ne permettent pas une prise en charge idéale des patients.

Pour une prise de sang il n’y avait ni tubes ni tulipes ni même d’aiguilles adaptées. Les services sont dépourvus de gants, les soignants sont donc contraints d’utiliser une même paire de gants pour 6 à 7 patients.

Nous avons pu faire part à l’équipe du fait qu’en France nous utilisions une paire de gant par soin et par patient. Cela a pu susciter un débat au sein de l’équipe et notamment avec la cadre. Au cours de cette discussion nous avons pu nous rendre compte que l’acheminement du matériel et sa disponibilité posaient de gros problèmes au niveau de l’hôpital. Lorsque nous étions en stage , il y a eu un appel du ministère de la santé annonçant aux infirmières qu’elles ne pourraient être payé pendant deux semaines par manque de moyens financiers.

Cette situation a soulevé beaucoup d’interrogations sur notre façon d’aborder le matériel en France notamment sur le gaspillage fait dans les services.

Ce manque de matériel, en plus d’influer sur la prise en charge du patient et les conditions de travail des soignants influe énormément sur l’hygiène au niveau des services.

B) Hygiène

L’exemple le plus frappant mettant en jeu le manque de matériel et l’hygiène fut pour nous le lavage de mains. Rarement ou mal pratiqué, il est témoin d’un manque de moyens évident. En effet, la serviette qui sert à se sécher les mains reste près du lavabo durant plusieurs jours, tout comme la savonnette. Même si l’on veut se laver les mains, est-ce réellement efficace ? Nous avons pu nous rendre compte qu’ils avaient connaissance de ce que pouvait être la solution hydro-alcoolique bien que celle-ci, trop chère ne peut être utilisée. Une chose en particulier nous a marqué, lors des pansements un haricot était utilisé comme poubelle au lit du patient. Ce même haricot était vidé dans une autre poubelle se trouvant sur le chariot et réutilisé comme tel pour le patient suivant. Par contre nous avons pu observer que l’entretien des locaux était effectué en continu tout au long de la journée dans les couloirs et chambres des patients.Seulement celui-ci était un simple lavage à l’eau voir au savon, aucun détergent ni désinfectant n’étaient employés. Globalement, l’état des bâtiments était assez vétuste ( murs qui s’effritent,sols gondolants, couloirs sombres,...) Nous avons eu la chance de pouvoir assister à deux opérations différentes dans deux salles de blocs différentes. Aucunes des deux salles n’étaient équipées de portes, entrainant un va et vient perpétuel du personnel... A part cela, nous avons trouvé beaucoup de règles d’hygiène communes à la France. Tous ces différents éléments n’ont fait qu’ alimenter nos interrogations : est-ce un manque de formation et d’informations en ce qui concerne les germes manuportés ? Un manque de moyens financiers ? Ou autre chose que nous n’aurions pas perçu ? Malgré notre maigre expérience, nous avons pu constater qu’en chirurgie, un grand nombre de personnes étaient infectées. Bien que le système français soit très onéreux et même parfois dans l’excès il reste plus efficace en ce qui concerne la prévention des risques septiques.



c) particularités

Au cours de notre stage quelques particularités nous ont interpelé. Par exemple, au moment des repas, une aide soignante passe dans les couloirs du service avec une clochette afin d’annoncer le service. Ce petit aspect folklorique nous a séduit! Autre chose amusante, surement du à notre jeune âge, sont “ les dames de l’ascenseur”. Dans les 6 ascenseurs disponibles, travaillaient des femmes qui appuyaient sur les boutons afin de nous conduire à l’étage désiré. En effet les ascenseurs étaient anciens et ne disposaient pas de portes automatiques. Dans l’organisation du travail nous avons aussi observé des différences. Chaque infirmière avait un rôle très précis dans le service comme en France il y a quelques années: une infirmière panseuse, une autre se chargeant de tout ce qui était administratif et enfin la dernière qui s’occupait de l’administration des traitements.

Quelque chose qui nous a beaucoup marqué et fait réfléchir sont les mesures de sécurités mises en place au sein de l’hôpital. Les vols d’enfants étant très nombreux en Roumanie, chaque entrée dans l’hôpital doit être justifié soit par une carte montrant que l’on est soignant soit en attestant bien du fait que l’on soit un membre de la famille visitant. Ensuite, dans les services de pédiatrie et de maternité les mesures de sécurité sont drastiques. Tout le service est fermé aux visiteurs par des portes avec des codes. Même les pères n’y sont pas admis, le seul point de rencontre existant étant dans le couloirs entre les services. De plus, les mères ne peuvent pas quitter le service ne serait-ce que pour aller acheter quelque chose au rez-de-chaussée; cela engendrant souvent des abandons d’enfant a plus ou moins long terme surtout si la mère a déjà d’autre enfants en bas âge ou que l’hospitalisation est longue.

Toutes ces mesures ont bien sur des conséquences sur les enfants eux-même. Nous avons vu deux enfants orphelins qui, avec des réactions opposées, souffraient d’un mal-être évident. La première petite fille d’environ 3 ans passait son temps à hurler et personne ne pouvait la calmer. Elle semblait effrayée et réclamait sa mère à longueur de journée. Mais l’autre petite fille, quant à elle, était au contraire renfermée sur elle-même et ne parlait pas. Ses yeux étaient inexpressifs; après un cours que nous avons eu sur l’autisme, une intervenante racontait “l’hospitalisme” qui touchait de nombreux enfants en Roumanie, soit un état dépressif lié à un “manque de chaleur humaine”. La prise en charge de ces enfants a été très marquante et difficile.

- L'ASSOCIATION SOLIDARITE PLOEMEUROUMANIE

- Les actions caritatives menées au sein de l'association PloemeuRoumaniE furent pour nous notre première expérience. En conséquence nous n'avons pas de point de comparaison. En revanche nous avons pu constater que l'accueil chaleureux de la population est un facteur favorisant pour la réalisation des actions ( soins, don de matériel ...). Créer un réseau sur place tant avec les maires des communes qu'avec les acteurs sociaux nous semble indispensable pour apporter une aide ciblée aux personnes dans le besoin et/ou isolées. Nous avons pu le constater dans le village de Berinta où l'aide à apporter à un petit garçon handicapé n'aurait pu être possible sans l'existence de ce réseau et de l'association.

Sur place nous avons été marqué par la grande précarité d'une population pourtant dite "Européenne". Certaines situations nous ont en effet beaucoup émues de part l'inaccessibilité aux soins et aux traitements nécessaires ( ex: les diabétiques qui ont une prescription confirmant leur pathologie ne disposant pas de matériel adéquat pour faire leur glycémie) d'où l'intérêt de l'association sur place qui pallie à ces manquements. L'association participe également au développement éducatif en offrant, par exemple, des maillots de football pour les enfants ainsi que de la peinture pour les écoles. Cela nous a permis de découvrir d'autres aspects du caritatif que simplement notre représentation de soignantes.

En conclusion, bien que ce mois passé en Roumanie fut intense, nous en avons retiré un réel enrichissement. Cette expérience a également pu mettre en évidence la difficulté que peut être celle de travailler à un nombre restreint sur le terrain. Nous souhaitons d'autre part, remercier toutes les personnes qui nous ont accueillies si chaleureusement et accompagnées pendant notre séjour. Tout particulièrement Loic Thetio, Gavril Costin et Vali ainsi que le personnel de l'hôpital.

-Celine Genovesio et Lucie Favrou