Solidarité PloemeuRoumaniE

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lundi 18 mars 2024

Dons aux Restos du Coeur (collecte nationale mars 2024.)

Notre association S.P.R.E. a offert des produits maternels et divers pour bébé (boîtes de lait en poudre, thermomètres auriculaires, tétines "sucettes" en silicone et aliments nutritionnels).

Ainsi nous montrons que nous pouvons aussi et également aider sur notre territoire !

 

mercredi 27 décembre 2023

SAPINS DE NOEL 2023

Les 21, 22 et 23 décembre nous avons offert des sapins de Noël en direction des personnes ou des familles dans le besoin ou la maladie afin de donner un peu de rêve en cette période de fêtes.

Notre initiative a été relayée par les journaux locaux et ce sont des particuliers* qui sollicitaient le "cadeau" en lieu et place du bénéficiaire final. *(Ploemeur-Larmor Plage- Lanester- Hennebont)

Les articles des journaux mentionnaient mon numéro de mobile. Tous les cas dont on me parlait avaient un dénominateur commun : LA PRECARITE.

 

lundi 18 décembre 2023

RECEPTION A L'AMBASSADE DE ROUMANIE EN FRANCE (2023).

Mardi 28 novembre 2023, Son Excellence Madame Ioana BIVOLARU, la nouvelle ambassadrice de Roumanie en France, m'a reçu à l’occasion de la Fête Nationale roumaine à l'ambassade à Paris.

J'ai pu lui expliquer le travail humanitaire offert dans le Maramures par Solidarité PloemeuRoumaniE depuis 32 ans et 86 réalisations caritatives accomplies.

Très étonnée par notre engagement et notre fidélité à son pays. Elle nous décrit son admiration et nous demande surtout de garder contact avec elle.

Cette rencontre a été très positive à tout point de vue.

 

jeudi 2 novembre 2023

ADOSOM DE CANNES CONFERENCE ET DEDICACE DU LIVRE (octobre 2023).

Le jeudi 26 octobre 2023, une nouvelle conférence a été donnée à l’ADOSOM de Cannes (Association des Œuvres Sociales d'Outre Mer) . J'ai pu parler de nos différentes interventions et aides pour les réfugiés ukrainiens du camp de Sighet. L’auditoire était captivé et les questions non pas manquées. J'ai aussi présenter le livre "Le Roumain de l'Atlantique" qui a reçu un accueil chaleureux.

  

Don au RESTO DU COEUR DE PLOEMEUR (octobre2023).

Suite à notre retour de la 86éme action humanitaire (septembre 2023) nous avons rapporté du MARAMURES (ROUMANIE du Nord) une vingtaine de kilos de noix que nous avons offertes le 19 octobre 2023 au RESTO DU COEUR de PLOEMEUR.

  

mercredi 20 septembre 2023

ACTION HUMANITAIRE 1er au 17 SEPTEMBRE 2023 (5500km)

ACTION HUMANITAIRE du 1er au 17 septembre 2023

Vendredi 01er, ce matin à 07h00 nous quittons l'océan Atlantique pour nous diriger vers l'Est. Bravo à ceux et celles qui ont deviné ! Sans encombre nous traversons la France et faisons halte pour la nuit en ALLEMAGNE.

Samedi 02 nous imaginons franchir allégrement ce pays, hélàs il n'en sera rien. Nous sommes arrêtés à 5 reprises par des bouchons énormes qui rendent notre périple très très pénible. Il y a aussi beaucoup de camions, tous étrangers, qui roulent ne respectant pas l'interdiction de circuler. Après avoir évité, par un coup de volant à droite, une collision avec une voiture qui s'est rabattue à hauteur de ma portière. Nous voilà enfin à Passau pour un itinéraire plus tranquille qui nous emmènera en AUTRICHE. Territoire qui sera passé sans problème. Le soir nous respecterons une nuit de repos en HONGRIE.

Dimanche 03 nous quittons l'hôtel direction la capitale Budapest. Il nous faudra un quart d'heure pour avaler cette ville où les automobilistes se croient surtout sur un circuit. Aujourd'hui pas de circulation, le rêve...! L’autoroute n'est pas non plus surchargée. Les kilomètres défilent et nous allons bientôt quitter ce beau ruban d'asphalte pour 50 kilomètres de routes secondaires défoncées. Cette épreuve obligatoire nous dirige vers la frontière hongro-roumaine et là une autre très désagréable surprise nous attend. Nous y découvrons une marée de véhicules , tous genres, complètement à l'arrêt. Nous observons depuis avril 2023 et à fortiori septembre 2023 un durcissement des contrôles administratifs (douane-police) aux frontières Hongro-Roumaine de Petea notamment. Conséquence sans doute de la non intégration de la Roumanie dans l’espace Schengen). Nous allons attendre deux longues heures avant les contrôles. En effet, concernant les dons destinés aux municipalités (1) aidées ,depuis très longtemps, aussi bien qu’aux réfugiés ukrainiens du camp de Sighet, les fonctionnaires en poste (des deux pays) tentent de se “payer en nature” . Il faut alors élever la voix pour endiguer ces tentatives. Maintenant et c’est nouveau il nous est demandé les factures des dons, que nous ne possédons aucunement et pour cause...!

Ces tracasseries administratives ont valu à un convoi humanitaire norvégien, composé de 2 semi-remorques chargés de matériels vitaux pour les réfugiés, d’être immobilisés 4 mois. Une estimation des dons a été soumise au paiement de la TVA. Cela n’a pas suffi car les autorités douanières ont refusé à nouveau le transit en offrant deux possibilités à ces transports caritatifs à savoir la destruction de l’ensemble des dons (payant) soit une amende de 6000€. Ces faits ont été rapportés dans un article paru le 3 septembre 2023 dans le journal “ Graiul Maramuresului”. Ceci est la réalité humiliante subie par les humanitaires. La Roumanie nous souhaite "Bienvenue" et c'est très fatigués que nous arrêtons le moteur du fourgon dans la cour de cette pension accueillante qui sera notre refuge pendant notre séjour à Surdesti.



Lundi 04 concernant notre action au bénéfice des réfugiés ukrainiens de Sighet, l’ensemble de la donation a été offerte à l’association Gréco-catholique dont la présidente nous a confié son inquiétude pour le futur. Elle a constaté que les associations européennes ne viennent plus. Le manque d’argent se fait cruellement ressentir et il y a encore une cinquantaine de familles dans le camp qu’il faut au quotidien nourrir, soigner et soutenir. Nous avons donné à ces personnes des produits d’hygiène (savon, shampoing, brosses à dents, dentifrice), des vêtements et des chaussures neuves. Mais également et surtout des fournitures (produit liquide désinfectant), consommables (gants et masques chirurgicaux) et textiles médicaux (pyjamas, sur blouses, sur chaussures, kits literie, draps de brancards) en grand nombre qui seront utilisés notamment en bloc opératoire des hôpitaux de zone de guerre. Il nous est demandé désormais des matériels orthopédiques.

  

Le transport de ces articles médicaux se fera en octobre 2023 et sera assuré, sécurisé et officialisé grâce au concours du Consul de Roumanie en Ukraine avec lequel l’association est en contact. Ce mode opératoire évite, autant que faire se peut, les trafics en tous genres...!



Cette première donation effectuée nous a permis l’accomplissement des 4 autres programmées auprès des malades et des handicapés des municipalités (lire plus bas) à qui nous apportons aide et soutien depuis de très nombreuses années.

A savoir : toutes ont reçu, des couches adultes, fauteuils roulants, cannes anglaises, cannes droites (qui remplacent les branches d'arbres : voir photo) , chaises percées, déambulateurs et pour être complet :

 
            

Mardi 05 Sisesti dont le centre médical fonctionne parfaitement. Nous constatons toujours la même affluence de personnes lors des distributions.

  

Mercredi 06 Grosii Tiblesului ballons de foot et maillots de sport.

  

Jeudi 07 Copalnic Manastur : lits médicalisés électriques avec matelas antiescarre. Ballons de foot et maillots de sport.

  
  
  
  
  


Vendredi 08 visite du cabinet dentaire avec le médecin, qui reçoit des cartons de consommables. Ce lieu est très fréquenté et donne toute satisfaction.

Samedi 09 Coas : pansements divers pour personnes atteintes d’ulcères.

  

La semaine suivante a été utilisée pour des visites à domicile qui sont très souvent accompagnées de demandes. Elle a servi aussi à honorer des rendez-vous avec les journalistes ou bien à visiter avec le vice-maire de Sisesti la Maison Culturelle. Cet élu nous transmet une sollicitation du PRÉFET DU MARAMURES qui concerne la dotation de véhicules d'incendie pour au moins deux villages.

Jeudi 14 nous quittons le Maramures. Nous voyagerons, sans problème particulier, 4 jours à travers l'Europe pour retrouver notre maison bretonne le dimanche soir 17 septembre. Avec une fois de plus le sentiment d'avoir accompli NOTRE DEVOIR.

mercredi 3 mai 2023

ACTION HUMANITAIRE DU 13 AVRIL AU 1er MAI 2023. (5830 Km)

Jeudi 13 avril nous quittons Fort Bloqué pour le 85ème voyage vers l'Est. Nous traversons La France, en région parisienne il faut, déjà, refaire le plein. Hélàs le gasoil n'est pas livré et plusieurs stations ont fermé les pompes. Nous parvenons, quand même à en trouver...ouf. La pluie tombe sans discontinuer et ce sera ainsi jusqu'en Allemagne, où nous ferons une halte pour la nuit.

Le lendemain matin, vendredi 14 nous franchirons ce pays. La circulation est très dense, beaucoup trop de camions, mais aussi de "gros bouchons" à Kaiserslautern, d'abord puis à Nüremberg. Plaies des autoroutes et des automobilistes... L'Autriche nous reçoit, une seule chose à signaler, le temps est toujours égal à lui-même dans ce pays ...pluie et en arrivant sur la capitale Vienne, il neige ! Avant de passer la frontière hongroise il faut remplir, encore le réservoir du fourgon. Il fait très froid. Il pleut toujours et il y a du vent. Encore 80 kilomètres et nous nous arrêtons pour la nuit.

Samedi 15 encore une longue journée de conduite en perspective. L'autoroute nous emmène vers Budapest . Nous traversons cette capitale assez facilement. Les rues de cette ville sont pavées, quand il n'y a pas de trous dans la chaussée... Nous la laissons, avec joie, derrière nous. Nous roulons désormais sur l'autoroute, vers l'Est de plus en plus. La conduite des Hongrois est très dangereuse. Ils n"hésitent pas à dépasser par la droite, par exemple. Ou d'utiliser les appels de phares et autre klaxon car un autre véhicule effectue un dépassement devant eux...! 350 kilomètres plus tard, nous quittons l'autoroute, pour circuler sur des routes départementales catastrophiques. Notre calvaire va durer 50 kilomètres, soit plus d'une heure pour arriver, enfin, à la frontière hongro-roumaine. Endroit idyllique : des files, très longues de voitures et autres = 1 heure d'attente. Puis contrôle des papiers par un très sympathique fonctionnaire magyar, qui se permet d'autorité d'essayer d'ouvrir la porte latérale, bloquée, du fourgon. Son geste constitue déjà un ABUS DE POUVOIR. Il aurait pu me demander d'ouvrir les portes de l'arrière du fourgon pour effectuer son contrôle visuel. Sa tentative d’ouverture a déclenché le témoin lumineux au tableau de bord . Nous devrons rouler ainsi. Et voilà la "police aux frontières roumaine". Et ça continue ... Cette fois, le zélé, après vérification des "papiers" me demande les factures des dons... Incroyable ! Je passe la suite car elle ne vaut pas la peine d'être racontée. Et c'est reparti sur les très confortables routes, vers 17h00, nous stoppons le fourgon sur le parking du centre médical de Sisesti. Le maire, le vice-maire et les conseillers locaux sont présents, quel honneur. La vérité, c'est que ce petit groupe attend un diplomate français qui arrive de Bucarest. C'est l'ambassadrice de France en Roumanie, avec laquelle je suis en contact, qui a délégué ce monsieur* dans le but de constater l'implication de notre association en Maramures, suite à l'invitation formulée par la mairie. Nous attendons ce visiteur, qui arrive vers 19h30. Il se présente au groupe comme étant conseiller de coopération et directeur général de l'Institut français en Roumanie. Après les échanges de bienvenue, tout le monde se dirige vers le centre de soins de Sisesti pour cette visite inaugurale. Ce lieu a été ouvert il y a deux mois et a reçu toutes les autorisations nécessaires pour ce faire, émanant du Ministère de la Santé mais aussi de la caisse d'assurance maladie de Baia Mare. Sans celà, il ne pouvait pas recevoir de patients. Nous passons de la salle d'attente,

 

aux services : de médecine générale,

 

d'échographie

 

et de kinésithérapie en présence du praticien.

 

Monsieur* Chiappone-Lucchesi semble impressionné et satisfait par ce qui lui est présenté. Nous nous séparons pour une nuit de récupération méritée.

Dimanche 15 nous nous retrouvons en ce jour de Pâques à l'église en bois de Sisesti pour la bénédiction des paniers remplis et décorés pour la circonstance.

 

(Ci-dessous l'article écrit par Alexandru Ruja du journal Graiul Maramuresului du 19.04.2023.)

" Puis, dans la foule, presque perdu, cachés dans l'anonymat, j'ai retrouvé de nobles visages familiers. Sans fard, sans premier rang, sans figurer au présidium, il y a l'infatigable Loïc Thétio, le Roumain de l'Atlantique, qui a suivi le travail et la journée. C'est la 32e année consécutive en Roumanie, avec les aides. Et si ça vous parait démodé, y compris le mot "AIDER", Sisesti a récemment ouvert, assez silencieusement et surtout très discrètement, un centre médical rénové, avec 90% d'équipement apporté par Loic... un centre qui a l'air un peu mieux que l'hôpital voisin de Baia Sprie, pour être juste ! Mais pour Loïc, un autre invité s'est présenté à la fête... Il s'agit de Julien Chiappone-Lucchesi, de l'Ambassade de France en Roumanie, directeur général de l'Institut français ! "Je suis ici à Maramures pour la première fois, contrairement à mon compatriote, le généreux Loïc, qui vient depuis... 32 ans ! Mais nous avons une étroite collaboration dans le domaine culturel avec votre pays, à Cluj, Sibiu, Bucarest. Je représente l'Institut français de Roumanie, nous avons des projets ensemble. Je suis venu voir la beauté des lieux, des gens, la préservation des traditions.Cependant, l'Ambassade de France a tendance à s'appuyer non seulement sur la connaissance du pays en général, mais aussi sur les régions et la coopération entre les régions... la nôtre et la vôtre. C'est ainsi qu'est née la collaboration avec la Bretagne. Quant à Loïc Thétio… que puis-je dire ? C’est formidable c'est impressionnant ce qu'il fait !", nous dit l'officiel."

Le repas pascal qui attend dans chaque maison, séparera tous les fidèles. Quant à nous nous sommes invités dans une autre municipalité pour écouter un concert.

Lundi 17 c'est la fête agraire "Udatoriu", qui se déroule à Surdesti et rassemble un public très nombreux et joyeux. Pour la circonstance nous devons nous prêter à un petit discours et en langue roumaine de préférence... !

 

Dans l'après-midi Julien nous quitte. Il doit retourner à Bucarest. Je me réjouis de sa présence et de tout ce qu'il a su apporter comme fraîcheur dans cette nouvelle expérience qu'il a vécue. Un grand merci à lui.

Mardi 18, centre d'accueil des réfugiés(es) de Sighet : Nous sommes attendus par le responsable le Pope DAN Lucian et les sœurs de la congrégation.

 

Nous sommes bientôt rejoints par des mamans ukrainiennes réfugiées avec leurs enfants. Ces derniers reçoivent une éducation scolaire de la part des religieuses. L'école est obligatoire pour les petits.

 

Puis nous offrons les différents dons hygiéniques, de soins, alimentaires, vestimentaires etc... Cette donation est le fruit de la collecte réalisée au magasin LECLERC de LANESTER (voir plus bas)

 

Le pope gréco-catholique DAN Lucian responsable du camp de réfugiés de Sighet, se félicitait que nos distributions caritatives se fassent ainsi et nous confiait tout en le déplorant que les envois, non contrôlés, envoyés directement en Ukraine peuvent favoriser la corruption et les trafics divers et que ces dons n’arrivent pas aux personnes nécessiteuses. Lui et son équipe sont très attentifs à ce phénomène.




Mercredi 19 Mairie de SISESTI : Nous déchargeons les protections urinaires diverses pour adultes, ainsi que les appareils orthopédiques (fauteuils roulants,chaises percées, cannes anglaises.)

 

Avant de procéder à la distribution des couches et autres alèses.

 

Deux tuyaux incendie, pour le camion de pompiers, ont été livrés et seront placés en réserve.

 

Enfin nous visitons la salle d'attente du centre de soins. Chaque jour ce sont entre 70 et 100 patients qui attendent une visite avec un des deux médecins généralistes. (un 3ème souhaité peut s'installer immédiatement).

 

Jeudi 20 Mairie de Gosii Tiblesului : recevra les mêmes produits que ceux ci-dessus énumérés, mais en plus des déambulateurs et des cartons de consommables divers de soins.

 

et de la peinture pour repeindre l'école.

 

Vendredi 21 Mairie de Copalnic Manastur : La donation est identique aux 2 autres , mais en plus il y a un lit médical électrique neuf et complet !

 
 

et enfin le matelas anti escarre, que j'avais chargé car personne n'y avait pensé...!

 

Dans cette localité nous rendons visite à notre 10ème cabinet dentaire qui a ouvert fin 2022. Les "clients" sont très nombreux et notre médecin est très satisfait du résultat.

 

Samedi et dimanche : REPOS !

Lundi 24 Coas et Magureni dans ces localités se sont les ulcéreux qui reçoivent tous les produits nécessaires à soigner leur pathologie (gaze absorbante, bandes, désinfectants etc...)

Mardi 25 nous avons eu connaissance de réfugiés qui demeurent et travaillent à Copalnic, aussi nous leur avons réservé des produits d'hygiène, de soins, alimentaires mais aussi des vêtements. Ils n'ont pas d'argent. Bien souvent les familles sont restées en Ukraine. Le tragi-comique de leur situation est que tous les 3 mois, ils retournent dans leur pays d'origine afin d'obtenir ... un visa (titre de séjour) qui permet de revenir pour 90 jours en Roumanie ! Pour des réfugiés....l’administration est toujours aussi généreuse et efficace. Quelle blague !

 

Vendredi 28 nous quittons notre "résidence". Direction l' OUEST. La frontière nous réserve, encore, une surprise. Il y a encore et toujours énormément de véhicules (voitures, bus, camions etc) et ce sur 10 files. Nous attendrons une heure et demie pour sortir d'abord de Roumanie puis d'entrer en Hongrie. Par des fonctionnaires hongrois nous sommes soumis à un contrôle d’identité. De plus ils photocopient tous "les papiers" (permis de conduire, C.N.I., passeport, assurance) La libre circulation d'un ressortissant européen est bafouée. Je me pose la question de savoir si cette façon de faire est légale ? Bref nous reprenons notre itinéraire et envisageons de traverser la capitale magyar. Un vendredi matin je devine que le passage devrait être facile. Eh bien, pas du tout ! Si les deux tiers, intramuros, se passent bien, le 3ème tiers est complètement embouteillé. Il y a des voitures dans tous les sens. Nous avons à la rapidité d'une tortue et arrivons enfin à hauteur d'un grand carrefour qui est barré par une voiture de police. L'avenue, devant nous qui est notre itinéraire habituel, est complètement vide de voitures. Les deux policiers nous intiment l'ordre de partir à droite. Bien sûr sans aucun renseignement possible. Il faut que je me repère et surtout pour rejoindre ma direction je dois toujours tourner à gauche ! A l'arrêt à un feu nous sommes dépassés par des motards et des voitures toutes sirènes hurlantes et gyrophares en action. Nous ne comprenons toujours pas. Je réussis malgré tout à me repérer et je retrouve le pont sur lequel nous devons passer pour revenir sur la "bonne route". Après et encore une heure et demie d'effort, dans les faubourgs de Budapest, j'aperçois des drapeaux (jaune et blanc) avec au centre une tiare et des clefs entrecroisées. J'en déduis qu'il s'agit d'une visite d'une personnalité du Vatican. En effet nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait du Pape qui était présent. Niveau organisationnel tout est vraiment en-dessous du raisonnable. Le bordel à l'image de ce pays.... Après deux jours de voyage nous regagnons Fort Bloqué le lundi 1er mai.

CONCLUSION : Si cette 85ème action humanitaire a été pour nous remplie, en revanche nous regrettons amèrement et de plus en plus l'absence de certains maires. Le manque de communication totale ou partielle, incompréhensible. Des administrés de plusieurs localités qui nous déclarent ne pas savoir qu'un centre médical a ouvert, qu'un journaliste l'écrive également dans son article (voir plus haut) et qu'une femme nous interroge en nous demandant qui nous sommes et ce que nous faisons en Maramures après 32 ans de présence confirme notre sentiment d'absence totale ou parcellaire de communication . Sans parler de l'humiliation ...!

Déplacement Urgent (28.02/01.03.2023)

Le lundi 20 mars dans l'après-midi, je reçois un appel téléphonique d'un grand laboratoire se trouvant dans le Bas-Rhin. Mon interlocutrice qui connaît très bien notre association et qui nous est fidèle depuis de nombreuses années, me signale qu'une quantité assez importante de matériel divers de protection urinaire pour adulte nous est destiné. Seulement, il y a URGENCE pour récupérer ce don avant destruction._

Je fixe les dates de ce déplacement qui seront le mardi 28 février et chargement le mercredi 1er mars très tôt le matin.

Nous sommes présents (60 km au nord de Lyon) à ce rendez-vous matinal et nous constatons l'importance du " cadeau ". Uns seule question me vient à l'esprit :"Allons-nous pouvoir tout charger?:"

 

En effet 6 palettes arrivent par "Fenwick", alors nous nous mettons au travail et un rangement au cordeau, méticuleux et au millimètre s'engage.

Après un combat acharné d' 1h30 avec les nombreux cartons, nous terminons le chargement complet. Tout est en place.

Nous repartons vers le Morbihan. Ce déplacement de 1 700 km a été effectué en 48 heures. Nous pourrons ainsi continuer à aider les adultes handicapés du Maramures.

lundi 27 février 2023

COLLECTE POUR LES REFUGIES UKRAINIENS (25.02.2023.)

Le magasin LECLERC de LANESTER a permis, généreusement, à notre association de procéder à une collecte de produits d'hygiène et de soins le samedi 25.02.2023. Celle-ci sera acheminée par nos soins auprès du responsable du camp de réfugiés de Sighet, mais également aux mamans et leurs enfants que nous rencontrons chaque jour dans les municipalités de Sisesti et de Copalnic Manastur où elles séjournent depuis mars 2022. Nous tenons à remercier sincèrement la direction du magasin LECLERC pour son accueil et sa bienveillante proximité.

 

mardi 1 novembre 2022

CONFERENCE ET DEBAT 26 OCTOBRE 2022.

Le 26 octobre 2022, l'Association des Oeuvres Sociales Outre Mer a permis à notre association S.P.R.E. de parler d'humanitaire au cours d'une conférence qui s'est tenue dans les locaux de l'A.D.O.S.O.M. L'assistance a été très attentive à notre présentation. Également étonnée de la longévité de notre présence en Maramures et surtout stupéfaite de notre implication pour les réfugiés ukrainiens dans le camp de Sighet. Ce qui a valu un débat haut en échanges et l’intérêt n'a été que plus vif. Nous avons ressenti beaucoup de curiosité, mêlée d'étonnement. Le débat qui s'en est suivi a été vraiment captivant. Nous avons aussi présenté le livre "Le Roumain de l'Atlantique" qui a été dédicacé. Les félicitations et applaudissements ont clôturé cette soirée.

Le lendemain et les jours suivants j'ai été interpelé par des personnes ayant assisté à la conférence et qui avaient encore des questions à me soumettre.

mercredi 21 septembre 2022

ACTION HUMANITAIRE DU 01 AU 20 SEPTEMBRE 2022 (5987 km)

84 EME RÉALISATION CARITATIVE ACCOMPLIE

Le 1er septembre départ de Fort Bloqué très tôt, car il faut que je fasse le plein du fourgon en gas-oil. En effet les prix élevés des carburants semblent baisser -un peu- aujourd'hui. En fait ce sera à Rennes que cela se fera.

Puis direction l'Est... déjà ! Arrivés près de Paris je dois à nouveau faire l'appoint en G.O. Notre voyage ne sera fait que de recherches de diesel et nous n'avons encore rien vu...! A Forbach, nous trouvons une station service, le problème est que la chaussée et des deux côtés est très embouteillées. Nous devrons attendre plus d'une heure avant d'arriver à la pompe et en espérant que les cuves soient pleines. Elles le sont. Ouf ....

Le 2 septembre nous traversons, l'Allemagne, l'Autriche et repos le soir en Hongrie.

Le 3 septembre dernière étape de ce voyage aller. Avant de pénétrer en Roumanie, je décide de reprendre du carburant. Chose faite je me dirige vers la caisse pour payer. J'ai la somme exacte dans les mains que je tends à la caissière, qui me la refuse. Je lui demande la raison. Alors elle me fait comprendre que le prix affiché est réservé exclusivement aux Hongrois et que les étrangers doivent payer le double de ce prix. Tout cela avec un sourire carnassier de satisfaction signifiant "encore un de b...". Quel pays (qui a dû inventer la trahison à tous les niveaux), mais dois-je vraiment être étonné, depuis le temps que nous le subissons . Hélas on ne peut pas l'éviter. Voici la frontière de Petea, nous sommes bloqués dans une file de véhicules et nous attendrons une demi-heure pour passer en Roumanie. Aucun contrôle du fourgon n'a été effectué.... étrange ! En soirée nous atteignons la fin du périple à Surdesti.

Dimanche 4 septembre repos avant le vrai travail et les déplacements qui nous attendent.

Lundi 5 septembre nous partons vers Sighet. Dans cette ville je vais subir une nouvelle expérience de "l'humaniguerre" ... Afin de retrouver notre ami Lucian, je prends des rues et des rues quand soudain, nous découvrons que nous sommes à la frontière avec l'Ukraine . Si il existe deux files de passage pour les véhicules côté roumain, il n'en existe qu'une seule en face. A signaler que le pont qui enjambe la rivière Tisa est sur le point de s'effondrer...! Chaque véhicule qui s'y engage soulève les planches qui et comme par miracle se remettent en place... Mais jusqu'à quand ?





Sur ma gauche sont alignées les tentes du camp ...

grâce à mon gilet qui porte le nom de l'association je peux entrer dans une tente gardée par des policiers et des gendarmes, bien sûr on me fait comprendre que les photos sont interdites. Les enregistrements des réfugiés sont assurés dans cet endroit ... Une atmosphère étrange et pesante de silence y règne.

Nous ne devons pas non plus distribuer nos dons en direct, afin d'éviter les émeutes et les bagarres. Ce qui est bien sûr très compréhensible . Deux femmes, vraisemblablement des ukrainiennes, ont remarqué notre fourgon stationné. Nous les entendons dire " France". Elles se rapprochent et nous demandent des les prendre à bord pour partir. Nous leur expliquons que ce n'est pas possible administrativement. Elles insistent et nous les persuadons de notre refus, qui nous crève le cœur. Nous sommes venus pour aider et dans ce cas précis nous sommes impuissants...! Elles font demi-tour et se dirigent à nouveau vers le camp. Alors nous repartons vers le centre de la ville pour y retrouver le Pop Lucian. Il nous fait visiter ses réserves qui au mois d'avril étaient archi pleines sont désormais pratiquement vides malheureusement.

A notre lieu de rendez-vous, l'église, nous déchargeons le fourgon. Je signale que tous les dons offerts et gérés par Lucian sont ceux qui nous ont été demandés par lui et exclusivement. Nous avons respecté sa liste de besoins urgents. Pendant notre manipulation, le prêtre reçoit un appel téléphonique qui émane d'une réfugiée qui désire savoir si nous sommes arrivés. Preuve que nous étions très attendus. En revanche ce qui nous a beaucoup étonnés c'est que cette femme vient de la région d'Odessa (sud de l'Ukraine) qui est extrêmement éloignée du Maramures.

Mardi 6, c'est la mairie de Copalnic Manastur qui reçoit les dons divers (matériels orthopédiques, cannes anglaises, couches pour adultes, chaises percées) des nombreux cartons de pansements stériles*, des centaines de bas de contention* et des orthèses neuves* pour le dispensaire et enfin un complément de consommable pour le cabinet dentaire qui devrait être opérationnel en octobre.... ou en novembre... ! Voir plus bas " EVENEMENTS"

*A NOTER QUE TOUTES LES MAIRIES RECEVRONT LES MÊMES QUANTITÉS IMPRESSIONNANTES DE CES ARTICLES QUI SONT NEUFS.

Mercredi 7, le jour ou le fourgon a remonté de 20 cm...! Nous voilà dans la municipalité de Sisesti, garé sur le parking flambant neuf du centre de soins. Beaucoup de particuliers, impatients nous attendent pour obtenir leur désir (couches et autres).

Avant cela il s'agit de descendre les différents et lourds appareils médicaux et chirurgicaux . Pour ce faire j'ai apporté mes rails qui permettront de rouler ces précieuses et onéreuses machines.

Le tout sera exposé au rez-de-chaussée et amené par la rampe d’accès à l'établissement (obligatoire) réservée aux handicapés en fauteuils ou à mobilité réduite.

Heureusement nous avons de l'aide, car il faut que je précise que le fourgon a été chargé par moi seul. Cet événement a été l'objet d'une retransmission télévisée. Cette émission* est passée en boucle pendant plusieurs jours.

* Voir Stirile Plus TV : https://youtube.be/zPUMzyz0Oak)

Ce don exceptionnel est constitué de : ventilateurs de réanimation et de transports, garrots pneumatiques, pompes à perfusions, vidéoscopes souples (coloscope et duodenoscope) moniteurs de pression, 2 échographes, écrans de visualisation, équipement de contrôle caméra vidéo, endoscope, de très nombreux accessoires et consommables (rouleaux de papier pour E.C.G.) stérilisateur, 18 chaises, 4 tables, 1 verticalisateurs ...!

Ces différents matériels équiperont les services suivants : - Cardiologie - Chirurgie (anesthésies) - Gynécologie - Urologie - Gastroentérologie - Échographie qui renseigneront les médecins généralistes.

Jeudi 8, le fourgon sera complètement vidé à Grosii Tiblesului de ses derniers paquets de couches et autres dons signalés* plus haut. La surprise , pour nous dans cette localité a été que nous n'étions pas attendus. En effet un caprice informatique n'a pas relayé les nouvelles par mail de notre arrivée...

Vendredi 9, Nous avons une nouvelle réunion à la mairie avec des journalistes (presse écrite locale et nationale). Une journaliste est venue spécialement de Bucarest pour écrire un article sur notre implication dans le Maramures.

Samedi 10 et dimanche 11, REPOS ....Ah bon ?

Lundi 12, le pneu avant gauche est crevé. La valve n'a pas tenue d'effort supplémentaire. Il faut dire que que le fourgon est soumis à de fortes charges et qu'il peut bien avoir une petite faiblesse de temps en temps. Le problème est que je suis à 20 kilomètres du réparateur (qui a déjà été prévenu et qui nous attend). Le système "D" se met en place. Un compresseur (vieux) est trouvé et il nous gonfle le pneu rapidement. Oui il y a beaucoup de fumée,mais le résultat est là. Ensuite il faut empêcher l'air de s'échapper, alors la valve est ficelée, puis plaquée sur la jante avec de l'adhésif. Tout cela semble fonctionner. Je pars à destination du réparateur. "Tous les techniciens" sont à poste, style arrêt grand prix automobiles (sans la pub ni la couleur). Quelques minutes plus tard la réparation est terminée et la roue en place. Au moment de payer le patron de ce garage, me souhaite beaucoup de santé et bon voyage, puis me salue... C'est ça aussi la générosité roumaine !

Mardi 13, nous nous occupons des ulcéreux de Coas en offrant d’innombrables pansements stériles et tout le nécessaire pour se soigner.

Mercredi 14, nous sommes invités par la chaîne TV Plus pour participer à une émission, qui sera aussi retransmise plusieurs jours et à différentes heures.

Jeudi 15, c'est le préfet de la région du Maramures qui nous reçoit pour nous assurer de son soutien et nous remercier comme il se doit ... Bien sûr ! Au passage ce haut fonctionnaire sollicite notre association pour obtenir 2 camions de pompiers... Effectivement beaucoup de choses ont changé en Roumanie !

Vendredi 16, nous quittons notre hébergement de Surdesti. Pendant ce séjour nous avons côtoyé au quotidien des réfugiées avec leurs enfants toujours blottis et protégés par leurs mères. Le contact a été très parcimonieux, prudent, fragile. Ma femme a réussi au bout de plusieurs jours à , enfin, parler en anglais avec quelques unes. Elles disaient qu'elles étaient en vacances pour quelques jours et qu'elles repartiraient en Ukraine la semaine suivante. En réalité elles sont là depuis le mois de mars. Au cours de ces échanges verbaux, les mots : guerre, conflit ou Russie n'étaient jamais prononcés. Nous avons donné en direct des produits d'hygiène divers ainsi que de la nourriture vitaminées. Le matin de notre départ depuis les balcons toutes nous ont dit au revoir de la main et ont ajouté en ukrainien "Dyakuyu Tobi" ce qui signifie "merci beaucoup"...!

Nous avons pris la route du retour. Le passage à la frontière/commune est rapide (côté roumain), plus que lent (côté hongrois). Pour la simple raison que mes "papiers" ont tous été photocopiés par ces très zélés fonctionnaires de ce pays très démocratique ...! Le tout sans un mot, sans une parole.

Les jours suivants nous rapprocheront de notre domicile le lundi soir 19.

Tout est écrit en ce qui concerne le déroulement de cette nouvelle action. Les frais de carburant ont carrément explosé. Nous avons eu des difficultés pour trouver du diesel, car les cuves des stations été vides. Surtout en France. Quant aux autres pays les prix restent très haut, quand ils ne sont pas doublés pour les étrangers.

E V E N E M E N T S :

Lundi 26 à GUIDEL conférence humanitaire à la médiathèque et dédicace du livre " Le Roumain de l'Atlantique".

Dimanche 02 octobre à PLOEMEUR énorme Fest Deiz à Océanis en faveur des réfugiés Ukrainiens.

Lundi 03 octobre à RENNES à la préfecture de Région, réunion portant sur l'Ukraine et l'implication des associations humanitaires présidée par Madame Laurence AUER, ambassadrice de France en Roumanie.

     

Lundi 10 le cabinet dentaire de Copalnic Manastur peut recevoir des patients ...

    

mardi 3 mai 2022

ACTION HUMANITAIRE DU 05 AU 20 AVRIL 2022.(5831km)

Lorsqu'au matin du 05 avril , ma femme et moi sommes montés dans notre fourgon, nous savions que ce déplacement aurait une profondeur émotionnelle insoupçonnée.

En effet notre traversée des 4 pays nous conduisant vers la Roumanie, nous rapprochait d'une zone de guerre. Ce mot incroyable, effroyable que nous n'aurions pensé jamais prononcé et pourtant.... Les frontières ont été franchies sans aucun problème. La circulation sur les autoroutes autrichiennes ou hongroises n'est pas importante. Nous croisons des camions de transports internationaux ukrainiens. Preuve qu'une certaine forme de vie perdure ! Le contrôle à Petea (frontière hongro-roumaine) est très rapide. Nous arrivons dans le Maramures, le jeudi 7 vers 17h30 et nous nous dirigeons vers Surdesti pour y découvrir une pension toute neuve qui va nous abriter pendant notre séjour.

Vendredi 8, nous reprenons la route vers le nord, l'UKRAINE, avec ses montagnes, sa neige et son temps froid. L'hiver rend cet itinéraire dangereux.

Nous parvenons à Sighetu Marmatiei. Le boulevard Bogdan VODA, d'habitude si fluide est très embouteillé. Des véhicules nombreux nous précédent. Nous ne sommes qu'à 400 mètres de notre point de rendez-vous (le parking du centre commercial) et pourtant nous mettrons quasiment une demi-heure pour le rejoindre. Se garer. Attendre notre contact, le pope gréco-catholique ukrainien Lucian(1), à qui j'ai envoyé un message pour lui signaler notre présence. Notre attente sera de courte durée et après 10 minutes, il arrive tout sourire, accueillant et nous invite à le suivre afin de prendre possession des dons. Il nous précise que ceux-si seront stockés dans le sous-sol d'une autre église. La place pour les collectes commencent sérieusement à manquer.

(1) la femme de Lucian nous l'avons connue toute petite. Elle habitait Surdesti avec ses parents que nous avons aussi aidés à l'époque.

Il est temps de décharger le fourgon, mais devant l'ampleur de la tâche, le prêtre est parti chercher du renfort ....

Ce travail terminé Lucian nous assure que tous les dons sont gérés, transportés et distribués par ses équipes dans les camps de l'autre côté de la frontière en Ukraine. Il faut protéger les migrants contre les bandes qui profitent, comme toujours de la misère . Il nous apprend que ce sont entre 2 000 à 3 000 personnes qui passent chaque jour dans cette ville. Il nous demande de le suivre pour visiter son monastère ainsi que deux structures d'accueil pour les réfugiés. Nous pénétrons dans une grande salle à manger visiblement, située au rez-de-chaussée du monastère et nous croisons de nombreuses femmes avec des enfants. Celles-ci en nous voyant disparaissent très rapidement. Sans doute effrayées de voir des inconnus ? Nous ressentons une atmosphère lourde, plombée par la peur. Rien n'est normal, aussi nous décidons de prendre congé de notre hôte. Nous sommes soulagés de quitter cette ville .....

Le samedi 9 c'est repos et en plus nous sommes dans la période du Carême alors les activités sont très ralenties.... et ce n'est rien que de le préciser.

Dimanche 10 nous déjeunons chez des amis et pendant le repas un hélicoptère est passé sur la maison, ce qui est assez rare dans cette région. Nous avons vu nos hôtes se figer, presque paniquer, tout en se demandant ce qu'il se passait. Nous avons compris à quel point les gens de la région du Maramures sont dans l’inquiétude la plus grande... !

Lundi 11 direction Grosii Tiblesului se verra offrir pour le dispensaire du consommable de soin (bandes, sparadrap etc) mais également de l'outillage médical ( paires de ciseaux, pinces, spéculum, tensiomètre, spiromètres etc) ainsi que des appareils (pèse bébé avec toise, stérilisateur, négatoscope) et 3 000 paires de gants à usage unique... sans oublier les nombreux paquets de couches pour adultes, qui seront distribués dans toutes les mairies bénéficiaires de nos donations.

Mardi 12, c'est la municipalité de SISESTI, qui nous reçoit. Comme d'habitude le maire et son équipe municipale nous attendent pour alléger le fourgon. L'élu et ses conseillers ont eu la bonne idée de vouloir rénover, agrandir le dispensaire. Construction achevée c'est devenu un Centre de Soins ... Il devrait être opérationnel dans 3 mois maximum.

Au détail prêt ... c'est qu'il faut désormais l'équiper pour attirer des médecins et pour cela il faut requérir à Solidarité PloemeuRoumaniE . Aussi nous avons mis nos forces dans la recherche de très nombreux matériels divers (6 tables d'examen avec 12 rouleaux de drap papier, négatoscope, toises et pèse personne adultes et bébés, etc) ainsi que de l'outillage neuf (tensiomètres, spéculum, otoscopes, stéthoscopes, paires de ciseaux, pinces) Matériel de gynécologie, nombreux consommable de soins (pansements,coton, gaze, abaisse langue).

Sans oublier les paquets de couches pour adultes et 5 000 paires de gants usage unique.

J'ai la conviction que notre soutien pour cette réalisation n'est qu'à son commencement. Ce lieu doit fonctionner car dans le cas contraire la municipalité devrait rembourser à l’État l'intégralité des subventions reçues....!

LE VICE-MAIRE DE SISESTI M'APPREND QUE DEPUIS AOÛT 2021 DOUZE MALADES DIABÉTIQUES SONT DÉCÉDÉS. TOUS ÉTAIENT AIDES PAR NOTRE ASSOCIATION.

Mercredi 13 nous rendons visite à la maire de Copalnic Manastur. Au mois d'août 2021 nous avions apporté le fauteuil dentaire (le 10ème) avec tous ses accessoires. Aujourd'hui c'est la totalité d'un cabinet dentaire en consommables nombreux et divers ainsi que de l'outillage à main avec 2 000 paires de gants usage unique qui sont offerts et qui devraient permettre, très largement à la jeune dentiste de se lancer dans sa vie professionnelle...

Cette journée marquera également notre ultime déchargement de couches pour adultes.

Jeudi 14 sera consacré aux ulcéreux qui recevront des sets de soins absorbants et des pansements divers.

Vendredi 15 est notre dernier jour en Maramures.

Le samedi 16 en quittant cette région un sentiment mitigé nous étreint : celui de les laisser seuls ....!

3 jours seront nécessaires pour le voyage du retour. Nous voyons l'océan Atlantique le lundi soir.

Il était vital d'équiper ou d'améliorer ces différents lieux médicaux car ces villages abritent des réfugiés Ukrainiens et personne ne sait pour combien de temps... hélas !

NOTRE MISSION EST ACHEVÉE ET IL FALLAIT ABSOLUMENT L'ACCOMPLIR !

lundi 2 mai 2022

CONVOIS HUMANITAIRES EN PERDITION (MARS 2022)

Que ne fut pas mon étonnement le 11 mars dans la soirée lorsque j'ai reçu un appel téléphonique bizarre ... Une dame, en panique, m'avisait être sur l'autoroute hongroise, après Budapest. Parti de Mulhouse ce convoi était complètement égaré. Ne sachant plus où aller et n’ayant aucun contact pour venir en aide aux réfugiés Ukrainiens. J'avoue que je n'ai pas compris tout-de-suite sa demande. Le souhait était que je coordonne cet ensemble routier, qui se composait d'un autobus, chargé de 7 tonnes de matériels divers et de 15 ambulances. J'ai pris conscience alors du problème, car sans solution l'ensemble routier revenait en France. J'ai invité ces personnes à passer la nuit dans un hôtel pour me laisser le temps de mettre en place un mode opératoire cohérent pour les mener à bon port. Vers 21h30, j'ai pris contact avec mes relations roumaines afin de démêler cet imbroglio. Le téléphone, les mails et WhatsApp se sont mis à "chauffer". J'ai obtenu le nom d'une responsable de "'association de Malte" avec laquelle je me suis entretenu et qui parle Français. Mais mon puzzle n'était encore composé que de pièces qui au fil de la nuit grossissait. Il a fallu que j'écrive l’itinéraire entièrement depuis Budapest, puis indiquer clairement le nom des villes à traverser et celui des frontières à franchir. Déterminer un lieu de rendez-vous exact à Sighetu, qui sera unique, ce sera le parking d'un centre commercial implanté à l'entrée de la ville. IMMANQUABLE. Échanger les noms des participants. Identifier les plaques d’immatriculation des véhicules ainsi que les numéros de téléphones. Lorsque tout ce travail méticuleux a pris fin, il a été écrit et envoyé "aux naufragés" le matin , très tôt, le voyage pouvait rependre en toute sécurité. Je me tenais disponible en cas de problème quelconque. Heure par heure j'étais tenu informé de l'avancée de la caravane. Le 12 mars à 15h56, je reçois un message des Alsaciens qui disait " Voilà, mission accomplie nous repartons".

Déchargement du bus.

  

Le 15 mars nouveau message " Nous sommes de retour en Alsace, ce fut un sacré périple, sans vous il n'aurait pas été possible. Merci pour votre aide". Une question me brûlait les lèvres. J'ai demandé par quels moyens mon identité et l'association avaient-ils été trouvées ? Réponse : Par des articles de journaux parus récemment, puis par Internet. J'ai été content d'avoir rempli cette "drôle de mission". Tranquille désormais, c'est ce que je croyais ...! Les jours suivants j'ai reçu soit des appels téléphoniques, soit des mails de personnes souhaitant aider mais ne sachant pas vers quelle direction aller.

C'est ainsi que mon mode opératoire a été transmis scrupuleusement et rigoureusement à seize convois humanitaires que j'ai coordonnés depuis la Bretagne. Toutes les missions ont été menées à leur terme, sans aucun problème. J'ajoute que les sollicitations provenaient de toute la France (Briançon, Bayonne, Béziers, Orléans, Narbonne, Mulhouse, Ploemeur, Nantes etc.... et que toutes ces personnes sont encore à l'heure actuelle inconnues.

lundi 1 novembre 2021

CONFERENCES ET DEDICACES DU LIVRE "LE ROUMAIN DE L'ATLANTIQUE".

Le 28 janvier 2020, à l'invitation du Rotary Club de Lorient, j'ai exposé en détails et avec support audiovisuel nos différentes réalisations humanitaires. Les participants étaient tous et toutes très attentifs à ce qu'ils voyaient et entendaient.

Voici des extraits de mails reçus le lendemain : "Merci pour votre conférence qui a étonné plusieurs d’entre nous et moi la première". "Ce que vous faites est absolument remarquable et très certainement émotionnel". " Bon courage dans vos futures aventures mais vous n’en manquez pas."

Le 20 octobre 2021 j’ai eu l’occasion de présenter mon livre à l’ADOSOM de Cannes (Association des Œuvres Sociales d'Outre Mer) . L’auditoire était captivé par mes récits et les flots de questions non pas manqués. Il y avait de la curiosité de savoir. Ce fut une très belle soirée pleine d’échanges.

Certaines personnes m’ont dit le lendemain “ Vous nous avez beaucoup touchés”. Ceci est la plus belle récompense que l’on puisse m’accorder.

Le 24 du même mois ce sera le "Château Lezat", situé dans la Creuse, qui nous accueillera pour une animation caritative et une présentation du livre. Très bon accueil. Participants très curieux. Une belle soirée.

Si d'autres événements de ce genre se produisaient je ne manquerais pas d'en faire part sur cette page..!

lundi 11 octobre 2021

ACTION HUMANITAIRE DU 14 AOUT AU 09 SEPT. 2021.

Depuis octobre 2019 nous ne sommes pas allés en Roumanie et c'est avec appréhension que nous nous lançons vers cette nouvelle aventure. En effet nous avons 5 pays européens à franchir et avec la pandémie qui menace toujours ils sont restés souverains en ce qui concerne les règles sanitaires, alors on va bien voir .

Le samedi 14 août, très tôt, je lance le moteur de notre véhicule qui a lui aussi subi une léthargie forcée. Il ronronne correctement. Notre chargement est maximal, tant les demandes, par mails ou par téléphone de nos protégés sont fortes. Nous sommes très attendus.

Nous traversons notre pays et entrons en Allemagne. Le passage est dégagé et pas l'ombre d'un "chasseur" de QRCode...

Le dimanche 15, les autoroutes germaniques ne sont pas encombrées. Le trafic est quasi nul. Du moins il n'y a pas de poids lourds. Tous les routiers, de toutes nationalités sont stationnés sur les aires . En milieu d'après-midi nous arrivons à proximité du Danube, que nous allons longer. Belle récompense. Mais avant cela , au ralenti j'aperçois une baraque sur laquelle est inscrit "Polizei" ce qui nous indique que nous allons changer de pays. Un panneau "Stop" invite les automobilistes à s'arrêter. Je suis seul. Ma vitesse est au ralenti. J'approche doucement et aucun fonctionnaire ne se manifeste, alors je redémarre et nous voici en Autriche. Le pays de Mozart sera également vite franchi. En début de soirée, je commence réellement à me poser que questions car la Hongrie approche. Nous avons entendu tant de choses plus inquiétantes les unes que les autres concernant le transit. Voici la frontière... déserte ! Nous l'a sautons allégrement et sommes surtout très surpris de ne subir aucun contrôle. En revanche, dans le sens inverse, je vois que toutes les voies de circulation sont garnies de véhicules en tous genres. Il y a un énorme bouchon sur presque 10 kilomètres. La galère. Je me promets de ne pas franchir cet endroit au retour.

Lundi 16, le trafic a repris ses droits et beaucoup de véhicules roulent en direction de Budapest. Cette capitale est difficile à traverser, car de nombreux chantiers sont en cours sur notre chemin. Il y a aussi beaucoup trop de circulation. Enfin il faut dire que les automobilistes conduisent comme des véritables cinglés. Ne respectant rien du tout et à vitesse très impressionnante.. Une heure plus tard, nous avons quitté cet enfer . Sur l'autoroute qui nous mène vers l'Ukraine, nous retrouvons un peu de sérénité et de sécurité. En effet plus nous roulons et le flot de voitures se raréfie. C'est très bien ainsi.

En fin d'après-midi nous voilà arrêtés à Petea, la frontière roumaine. Il nous faudra patienter une demi-heure pour affronter notre premier contrôle QRCode. En revanche aucune visualisation du chargement.Tout est en ordre. En route. Nous coupons le moteur à Copalnic Manastur vers 17h30, pour un repos bien mérité.

Mardi 17, nous commençons notre action humanitaire réellement. Le rendez-vous est fixé à 13h00 à Baia Sprie.Avec l'épidémie cet établissement est complètement clos. Il faut donc attendre qu'une employée nous voit. Puis qu'elle fasse ouvrir le lourd portail. Nous stationnons le fourgon dans la cour de la "Maison des Personnes Âgées" et délivrons de nombreux matériels orthopédiques et des concentrateurs d'oxygène, qui manque cruellement, avec du consommable respiratoire.

En raison des précautions sanitaires, je n'ai pas pu visiter les locaux. Le directeur m'a confirmé que les lieux avaient été repeints grâce à notre peinture offerte en septembre 2019.

Mercredi 18, nous sommes attendus à la mairie de Sisesti. Nous avions signalé au maire que notre souhait était de procéder à une distribution à l'extérieur, avec le protocole sanitaire respecté.

Il y a toujours énormément de monde à nous attendre. La responsable du service social est à son bureau dans la cour. Cette situation l'amuse et l'ambiance est agréable.

Nous commençons par donner les couches et les chaises percées :

Puis les fauteuils roulants :

Et enfin le différents consommables pour les diabétiques (vraisemblablement la dernière donation) :

Cette situation est trop triste et je ne veux pas m'attarder dessus....

Jeudi 19, nous nous enfonçons dans la montagne avant d'atteindre la commune de Grosii Tiblesului, qui est vraiment isolée. Les matériels orthopédiques divers, les couches et le nécessaire de contrôle pour les diabétiques sont rapidement mis en sécurité à l'intérieur de la Maison des personnes âgées. Des chaussettes de contentions sont également confiées.

Vendredi 20, l'ultime déchargement du fourgon qui se déleste des matériels orthopédiques,

de 380 kg peinture,

des couches pour adultes,

et du lourd matériel dentaire.

C'est le 10ème cabinet dentaire apporté dans un dispensaire en Roumanie et qui sera utilisé par une jeune dentiste sous le contrôle du couple, dentistes aussi, qui part en retraite.

1 concentrateur d'oxygène est également offert à ce centre de soins de Copalnic Manastur.

A NOTER que 2 300 masques en tissu lavable ont été distribués dans les 3 mairies.

 

Des implants mammaires amovibles ont été donnés à une personne de Sisesti ayant subi une mastectomie totale.

Samedi et dimanche repos. Lundi 23 le fourgon est au garage car il a besoin de quelques soins .... aussi !

Mardi 24, nous nous dirigeons vers Târgu Lâpus dans le but de récupérer le livre qui a été édité. Surprise et interrogation. L'éditeur nous reçoit dans son bureau, pendant qu'un employé va chercher la surprise. Fébrilité et grande joie en l'attendant.

Le livre est superbe et correspond surtout à ce que je ne m'attendais pas. Il est très réussi. Nous sommes très satisfaits.

  

L'éditeur nous indique qu'il conserve deux exemplaires . Il précise que ce type d'ouvrage est du luxe et qu'il n'en fera sans doute plus et surtout que personne ne lui en commandera ...!

Depuis 30 ans (juillet 1991/2021) nous apportons aide et assistance aux nombreuses personnes handicapées, abandonnées à leur triste sort dans la région du Maramures (Nord de la Roumanie).



Pour célébrer nos 30 années de fidélité, j’ai écrit ce livre “Le Roumain de l’Atlantique” qui montre encore et toujours et ce d’une façon indéfectible, nos implications caritatives.



Cet ouvrage, préfacé par l’ambassadeur de Roumanie en France, donnera aux lecteurs l’occasion de découvrir un aspect plus compréhensif et souvent méconnu du caritatif.



Le texte invite à tourner les pages et découvrir les photos ainsi nous accompagner sur notre chemin difficile de l’HUMANITAIRE.

Mercredi 25, je m'arrête à la polyclinique de Baia Sprie. Depuis sa réouverture c'est la 3ème direction qui est aux "affaires". Le terme ne semble pas trop fort...! Je me dirige vers l'accueil et la dame qui me reçoit est précisément celle qui se permet de refuser les dons. Je lui confie le fond de ma pensée. Je lui fait remarquer que si elle est derrière ce comptoir c'est en grande partie grâce à moi. Que l' attitude des managers est complètement hors norme. Que tout ce que j'apporte n'est pas pour faire plaisir à qui que ce soit mais pour soigner les malades. En colère je quitte les lieux. Elle n'a pas eu le temps de placer un mot..! Ci-dessous les dons refusés :

Jeudi 26 nous sommes attendus pour une réunion à la mairie de Sisesti, le maire et le conseil local se tiennent debout devant le bâtiment des pompiers.

Je trouve l'endroit insolite et particulier. Le maire m'invite à regarder vers le haut de la construction et voilà ce que je découvre :

Je comprends pourquoi tout ce monde attendait dehors, c'était tout simplement pour l'inauguration du lieu.

Après ce moment inattendu, nous allons visiter le nouveau bâtiment qui a été construit et qui devrait abriter le futur hôpital de campagne pour lequel nous serons sollicités en vue de l'équiper.

Vendredi 27 et lundi 30 serons consacrés aux visites des particuliers (diabétiques et ulcéreux) à qui nous remettrons des sets de pansements absorbants et appareils pour mesurer leur glycémie. Sur le chemin du retour de la région de Satu Mare (voisine avec le Maramures) nous roulons sur une route de campagne. Au loin j'aperçois un camion de pompiers à l'arrêt sur le côté droit et des hommes s'affairent autour. Je me rapproche et je constate avec joie, que c'est un engin que nous avons offert à la mairie de Farcasa en novembre 2008 et qu'il est encore en parfait état. J'arrête le fourgon et je me dirige vers les 2 hommes. Ceux-ci sont étonnés , je leur explique la raison de ma satisfaction. Je posséde dans le fourgon le livre " Roumain de l'Atlantique" et je leur montre leur véhicule en photo. Ils ont ri de plus belle. Cet instant a vraiment une très belle surprise...!

 

Mardi 31 départ de Roumanie. Il fait beau. Très peu de circulation sur la route. Nous arrivons à la frontière roumano-hongroise et sommes confrontés à des files de voitures, toutes à l'arrêt. Nous allons attendre 2 très longues heures, pensant à un contrôle sanitaire. Hélas il n'en est rien, c'est seulement un contrôle d'identité banal, idiot comme savent les exécuter des fonctionnaires zélés... Je possède la nouvelle carte d'identité nationale française qui ne semble pas encore être connue. Le "contrôleur" me regarde d'une façon bizarre et surtout semble penser que ma C.N.I. est un faux. Je me fâche un peu pour lui expliquer qu'il n'en est rien et que l'administration roumaine devrait quand même être informée par cette nouveauté et faire redescendre l'information... peut-être un jour...? Bref nous perdons énormément de temps. De plus qu'il y a des travaux sur l'autoroute hongroise, à 60 kilomètres de Budapest : temps perdu 1 heure. Que la capitale magyar est très embouteillée par des chantiers divers, des chauffards qui ne respectent rien. Bref la galère. Il nous reste désormais la frontière autrichienne à franchir. Comme je l'expliquais en début de ce compte-rendu, je choisis de quitter l'autoroute à proximité de Hegyeshalom . Nous roulons sur une petite route nationale, en fait c'était celle utilisée avant la construction de l'autoroute. Nous sommes encore à l'arrêt, pour une demi-heure cette fois et le contrôle s'effectue assez rapidement. Il est plus de vingt heures et nous devons absolument trouver un hôtel pour la nuit. Il n'y aura plus de problèmes de circulation, ni de contrôles divers les jours suivants. Les pays seront traversés normalement. Fort Bloqué nous recevra sans soucis, mais le retour a quand même été très pénible... et c'est peu de l'écrire !